Fournisseurs
Abbaye de Blauvac
A l’origine de l’Abbaye de Blauvac
Notre communauté cistercienne s’est constituée sur les routes de l’exil napoléonien à la suite de Dom Augustin de Lestrange. Au retour de Russie, les sœurs se sont établies à Lyon en 1817 dans le quartier Gorges du Loup, où subsiste l’impasse de la Trappe, la station de bus, et quelques bâtiments dont certains occupés par le collège François et Jacinthe de Fatima. En 1834, après le décès de Dom Augustin, la communauté a souhaité se rapprocher d’Aiguebelle. Elle s’est établie à Maubec, dans les faubourgs de Montélimar. L’Eglise de Lyon a cependant réclamé un groupe de sœurs, ce fut le premier essaim de fondations, avant plusieurs autres. Aujourd’hui cette lignée compte 27 monastères à travers le monde.
De Maubec à Blauvac
A partir des années 1970, la communauté se réduisant, la recherche d’un monastère plus petit a été entreprise. L’idée première était de dénicher un monastère confisqué à la révolution, mais c’est finalement en Provence, près de Carpentras, au sein du Parc naturel régional du Ventoux, en bordure du village de Blauvac, que les sœurs trouvèrent une demeure à leur convenance. Nous y sommes actuellement 16 moniales de 39 à 90 ans.
Nos bâtiments se sont agrandis au cours du temps : hôtellerie, magasin, église et plus récemment infirmerie.
Nous accueillons dans l’esprit bénédictin au sein d’une petite hôtellerie de 19 chambres. Le cadre de paix, de sérénité est apprécié par tous, hôtes ou personnes de passage, livreurs…
L’artisanat Monastique à l’Abbaye de Blauvac
Notre activité économique s’est fortement diversifiée au cours du temps. Depuis 1909, la fabrication et la vente d’hosties en est le pôle principal. Ce marché n’est malheureusement pas croissant et depuis plusieurs années nous cherchons des activités complémentaires.
L’impact de la pandémie de la Covid 19 a été fatal pour ce travail, la fermeture du magasin et de l’hôtellerie n’ont rien arrangé.
La diversité de l’artisanat monastique de l’Abbaye de Blauvac
Nous avons également développé des activités annexes dans le domaine culinaire, avec la fabrication de nougats et guimauves. Notre magasin permet la vente de ces produits.
La vente par correspondance est presque incontournable pour les hosties, mais le site permet d’autres ventes.
Le thé est nouvellement entré dans notre gamme. Décliné en bien des parfums, sa vente est un beau partenariat avec les magasins monastiques. Il existe plusieurs variétés dont beaucoup sont très demandées.
Enfin, le Carmel de Verdun nous a offert son atelier de fabrique d’oreillers, garnis en plumettes d’oie. Les délais de mise en place ont semblé interminables, mais aujourd’hui, la souffleuse étant en place, et la marque « Monastic » venant de nous être attribuée, nous sommes heureuses d’être présentes sur le site de la boutique Théophile pour faire écho aux couettes de nos sœurs carmélites.
Une recette de traitement pour jambes lourdes, la blandinine, initiée par une sœur pharmacienne est réalisée depuis des décennies par la communauté. Grâce à une équipe de consultants bénévoles, nous avons pu « normée » cette production, modifiée la formule selon les nouvelles normes européennes, et nous envisageons sa vente fin 2022.
Abbaye de Dourgne
Abbaye de Flavigny
Flavigny est un village de Bourgogne qui, du VIII° siècle à la Révolution, fut le siège d'une Abbaye bénédictine. Vivant selon la Règle de Saint Benoît, la communauté des moines de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval s'est installée à Flavigny en 1976. "Par leur vie consacrée, les moines affirment le primat de Dieu et des biens à venir dans l'imitation du Christ chaste, pauvre et obéissant" (Jean-Paul II, 25 mars 1996).
A Flavigny, office en grégorien et retraites spirituelles
Chaque communauté monastique a ses particularités. A Flavigny, en plus de la célébration de la liturgie et du chant des offices en grégorien, les moines se livrent à un autre apostolat dans le cadre de l'accueil à l'hôtellerie, celui de la prédication de retraites spirituelles, inspirées des exercices spirituels de saint Ignace.
La dimension spirituelle de l'artisanat monastique
Le monastère de Flavigny, comme toute les communautés religieuses, doit subvenir à ses besoins, à l'entretien des moines, entre autre, par l'artisanat monastique. Ce travail manuel n'est pas seulement une tâche matérielle, mais revêt aussi une dimension spirituelle, apostolique. Si le travail des moines a la réputation de rigueur, perfection, qualité, cela s'explique par la manière dont les moines s'adonnent à leur tâche. Rentré au monastère pour chercher Dieu, le moine bénédictin n'oublie jamais cette finalité dans tout ce qu'il accomplit. Il essaye de faire passer dans ce qui sort de ses mains, quelque chose de sa vie spirituelle, des inspirations reçues dans le recueillement et la lectio divina. Ainsi l'artisanat monastique n'est pas à séparé de cet idéal que la règle bénédictine met bien en avant : la recherche de Dieu et la gloire de sa divine majesté vécues principalement dans l'office divin.
Notre Artisanat monastique : icônes, livres, cd, statues
Dans la règle bénédictine nous pouvons lire que le moine doit "vivre du travail de ses mains" et c'est dans cet esprit que les moines de Flavigny ont entrepris depuis 1984 de reproduire des œuvres de l'art chrétien d'Orient et d'Occident.
Les icônes religieuses que nous proposons, sont des images soigneusement collées sur une plaque de bois (chêne ou bois exotique). La finition soignée donne à ces objets religieux un éclat et une beauté qui favorisent la prière et décorent votre maison.
En plus des icônes, nous fabriquons des diptyques et triptyques qui, pliés, ont le format d'une carte postale. Ils peuvent ainsi être facilement emportés en voyage comme oratoire portatif. Ils sont aussi des cadeaux idéals pour la première communions, progression foi ou autres fêtes et événements chrétiens.
Les autres artisanats monastiques de l'Abbaye de Flavigny
La sculpture religieuse comme artisanat monastique d'art
Grâce à un frère doué pour la sculpture, quelques statues, sorties de ses mains, ont été moulées comme l'Enfant-Jésus couché sur la croix ou les statues de saint Jean-Paul II, des bustes de certains papes des temps modernes. Mais pour répondre à la demande nous avons ajouté des modèles fabriqués par des artisans laïcs. Le saint patron de notre monastère bénédictin étant saint Joseph, beaucoup de personnes s'adressent à nous pour avoir une statue de ce grand saint.
Enregistrements de chant grégorien et édition de livres religieux
Les CD de notre abbaye reproduisent l'office choral chanté dans notre Église abbatiale. Les fidèles ont ainsi la possibilité de partager notre office liturgique, prière officielle de l'Eglise, et de découvrir un peu cette paix et joie qui habitent le coeur du moine. Le dernier CD sorti est consacré à saint Joseph ; dans cet enregistrement vous trouverez les antiennes de l'office de laudes, l'offices des Vêpres et quelques pièces de la messe.
L'Eglise catholique a une longue histoire et possède un immense trésor spirituel et intellectuel. Notre travail d'édition consiste principalement dans la reprise de livres qui ont marqué leur temps et sont épuisés.
Pourquoi un tel artisanat monastique ?
Nos produits monastiques ont un caractère religieux. Cette orientation s'explique par notre apostolat des retraites. Aux hommes qui viennent passer 5 jours pour se ressourcer spirituellement ou même pour vivre une conversion radicale, nos produits, issus de notre artisanat monastique, les aident à persévérer dans leur vie chrétienne. Icônes et diptyques permettent de décorer un oratoire domestique où la famille peut se réunir pour la prière du soir. Il est important que le chrétien connaisse sa religion, ses devoirs afin de marcher plus sûrement vers la Jérusalem céleste. Ainsi nos livres offrent une nourriture à l'intelligence dans le domaine spirituel, doctrinal et moral, aident à mieux connaître la vie des saints qui sont un modèle et un encouragement pour les chrétiens.
Abbaye de Jouques
Abbaye de Maylis
Abbaye de Rosans
Abbaye du Barroux
L'artisanat monastique de l'Abbaye Sainte Madeleine du Barroux
L’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux est une abbaye de moines bénédictins catholiques dans le Vaucluse. Le monastère a été fondé en 1970 à Bédoin, sous le patronage de sainte Madeleine, patronne de la Provence. C’est quelque dix ans plus tard, en 1981, que le prieuré s'installe au Barroux.
Là, entre le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail, a été construit de toutes pièces un monastère dans le style roman provençal avec son église abbatiale qui se veut modestement inspirée des « trois sœurs provençales » joyaux de l’art cistercien, Sénanque, Silvacane et Le Thoronet.
L’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux s’est formée autour d’un moine, Dom Gérard Calvet, qui souhaitait pérenniser les anciennes formes d’observance régulière, avec la liturgie en latin et en chant grégorien tant pour les offices que pour la célébration de la messe. Après quelques années, en 1989, la communauté a été reconnue canoniquement par le Saint-Siège et érigée en abbaye.
Dans ce cadre de toute beauté qui porte à la contemplation, au milieu des lavandes, des vignes et des oliviers, les moines, selon la Règle de Saint Benoît, alternent les temps de louange liturgique, de prière personnelle, de lectio divina (lecture de la Parole de Dieu) mais aussi de travail manuel. Outre les travaux domestique nécessaires à la vie quotidienne, ils s’efforcent autant que possible de vivre du travail de leurs mains et ont développé pour cela au cours des années différents emplois d’artisanat monastique.
Les ateliers d'artisanat monastique de l'Abbaye
Un des premiers ateliers installés fut celui de la boulangerie ; il s’agissait au départ de faire le pain pour la communauté des moines ; mais les retraitants qui en profitaient trouvaient ce pain si bon qu’ils voulaient tous partir avec un échantillon ! Au fil du temps le pain s’est donc retrouvé en vente à la porterie et aujourd’hui il est fabriqué en plus grande quantité pour les clients que pour les moines… Peu à peu l’atelier s’est aussi diversifié en fabriquant plusieurs pâtisseries (sablés au beurre, croquants aux amandes baptisés « croqu’moines », pains d’épices, biscuits aux raisins, etc.) mais aussi du nougat et des pâtes d’amandes. Le succès est tel que l’atelier ne peut répondre à toutes les demandes.
La culture de la vigne a été aussi rapidement un travail auxquels les moines se sont adonnés, les terres achetées étant déjà en partie plantées en vignoble. Pendant longtemps les cuvées issues du travail monastique ont été les seules vendues par leur magasin d’artisanat monastique et par leur fichier de clients par correspondance. Mais depuis quelques années, sous le nom de « Via Caritatis », a été mis en place un partenariat pour faire profiter les vignerons voisins, parfois bien en peine d’écouler leur production, de cette force de vente et des apports qualitatifs d’œnologues réputés comme Philippe Cambie.
Depuis l’an 2000, les moines de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux ont développé leur activité oléicole suite à la récupération d'un ancien moulin toscan à meules de granit. En 2008 ils ont inauguré de nouvelles installations tout en conservant les anciennes meules pour perpétuer cette alliance particulière entre tradition (vie monastique, meules à l'ancienne) et modernité (machinerie, sécurité alimentaire, analyses, traçabilité, ...).
La seule Abbaye a posséder un moulin pour la production d'huile d'olive
L'Abbaye est actuellement le seul monastère en France possédant un moulin où les moines réalisent eux-mêmes leur propre huile d'olive issue des quelque 1000 oliviers plantés sur leur propriété ou chez des oléiculteurs voisins. Il s'inscrit dans la très longue tradition oléicole des moines depuis le VI° siècle. A partir de l’huile de leur moulin les moines font fabriquer par un artisan voisin de très agréables savons parfumés au lavandin, au miel, au chèvrefeuille, etc.
Découvrez la marque "Artisanat monastique de Provence"
L’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux commercialise ses produits sous la marque « Artisanat Monastique de Provence » ; dans le magasin à l’entrée de l’abbaye on trouve aussi des produits de bien d’autres monastères surtout bénédictins ou cisterciens, notamment les excellentes confitures des sœurs bénédictines installées à 2km, mais aussi les bières de l’abbaye de Nursie en Italie, les alcools de la Grande Chartreuse ou de l’abbaye de Lérins, les produits diététiques de l’abbaye de Sept-Fons, les pâtés des cisterciens de Bricquebec, les bonbons de Saint-Benoît-sur-Loire, etc.
L’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux a aussi un partenariat avec différents revendeurs, notamment les magasins d’« Artisanat Monastique » animés par l’« Aide au Travail des Cloîtres » qui se trouvent dans plusieurs grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes…).
Abbaye Notre Dame d’Igny
Abbaye Saint-Wandrille
L’Abbaye Saint-Wandrille
Depuis l’an 649, la communauté des moines bénédictins de l'abbaye Saint-Wandrille perpétue une vie de prière et de travail, dans la solitude et le recueillement. Elle trouve dans la Règle des moines, rédigée au VIe siècle par saint Benoît, une expression éprouvée de vie selon l'Évangile de Jésus-Christ.
L’artisanat monastique à l’Abbaye Saint-Wandrille
Pour subvenir à ses besoins, la communauté propose notamment à l'achat :
- Des bières brassées par les moines au sein du monastère. Lancée en 2016, la bière de l'Abbaye Saint-Wandrille s'est installée avec succès dans le paysage des bières artisanales.
- Des produits d'entretien, réalisés selon la recette originale des frères. En 1937, l'Abbaye Saint-Wandrille lance la commercialisation de ses produits d'entretien (encaustiques, cirages...). Quelques décennies plus tard, il est devenu difficile de maintenir l’activité au sein de l’abbaye, en raison de la demande et des normes de sécurité. En 1993, la fabrique monastique de cire ferme officiellement. Mais, de nos jours, nous proposons ces mêmes produits selon la recette originale des moines, fabriqués en partenariat avec un artisan français de qualité.
- Des produits à base de miel. Une vingtaine de ruches trouvent place au sein du monastère et nous permettent de proposer à nos visiteurs un miel de qualité. Autour de ces ruches, des partenariats ont été développés pour proposer des miels de qualité et autres produits provenant des richesses de la ruche.
Abbaye Ste Anne de Kergonan
L'abbaye de Kergonan en Bretagne
L'abbaye Ste Anne de Kergonan est située dans le sud de la Bretagne, à l'entrée de la presque-île de Quiberon,dans le diocèse de Vannes. Nous sommes une communauté d’une vingtaine de moines bénédictins. Sept fois par jour, nous faisons résonner la louange de Dieu « Au-dessus de la voix des grandes eaux », qui est la devise de l’abbaye. Le voisinage de la mer nourrit la vie spirituelle, et est une invitation à louer sans cesse le Créateur pour ses merveilles. L'artisanat monastique à Ste Anne de Kergonan est aussi une manière de louer le Seigneur, en collaborant à son œuvre de la Création. Même si nos bâtiments ne comportent pas de cloître proprement dit, nous sommes attachés à la forme de vie spirituelle que celui-ci signifie : une vie de retraite, équilibrée entre la prière, la lecture de la Parole de Dieu, le travail manuel. L’artisanat monastique à Ste Anne de Kergonan est le fruit de cet équilibre.
Artisanat monastique agriculture, peinture et céramique
Notre artisanat monastique cependant ne répond pas tout à fait à ce que l’on attendrait d’un travail de bénédictin ! Nous ne produisons pas de grands ouvrages de théologie ou d’éditions de livres, comme les mauristes. Nos deux grands lieux de travail sont l’agriculture, qui est assez diversifiée, et la peinture sur céramique. Dans le domaine agricole, nous cultivons des pommes, qui sont ensuite transformées en jus de pomme et en diverses compotes, confitures, et préparations. Des rhubarbes, des coings, ou du cassis nous permettent d’enrichir les parfums proposés. Au rucher, les pensionnaires d’une cinquantaine de ruches distillent un miel toutes fleurs, que nous espérons mettre en vente bientôt ici.
De l'abbaye de Solesmes à l'abbaye de Kergonan
L'histoire de l’abbaye est héritière des moines bénédictins de Cluny. Après la Révolution française, la vie monastique bénédictine a repris à l'abbaye de Solesmes, et c'est de cette communauté que sont venus les fondateurs de Kergonan. La réponse que chaque moine a donnée au même appel du Christ cimente l’unité des cœurs dans la communauté. Il peut alors naître un véritable « esprit de famille », qui est le trésor le plus précieux de la vie communautaire. L’accueil des hôtes, chrétiens laïcs ou prêtres, qui souhaitent profiter du recueillement de l’abbaye comme lieu de retraite est le principal moyen du rayonnement de la communauté pour toute l’Église.
Travail, artisanat monastique et prière
Dans la règle bénédictine, la vie du moine s'équilibre entre le travail, l'office divin, qui nous réunit pour la messe et les offices, et la lectio divina, qui est la méditation de la Parole de Dieu. Dans le travail, chaque frère se met au service de la communauté, en accomplissant dans l'obéissance les services qui lui sont confiés. Nous cultivons un verger de pommes, nous élevons des abeilles, et peignons des objets de céramique. Nous vous proposons ici les fruits de cet artisanat monastique et de notre prière liturgique : confitures et jus de pommes, et disques de chant grégorien et d’orgue.
Autres Monastères
L’artisanat monastique pour les monastères
Le site d’information Monastic-euro sur les produits monastiques en recense 511 élaborés par 187 monastères. Ces chiffres ne sont pas énormes et ils vous disent tout de suite que nous ne sommes pas dans l’industrie mais dans l’artisanat et souvent dans l’artisanat d’art. Dans des productions relativement limitées et d’autant plus recherchées. Mais certains produits se déclinent en plusieurs versions et des monastères pour différentes raisons n’ont pas demandé l’adhésion à la marque Monastic (souvent parce qu’ils ne cherchent pas une notoriété à laquelle ils ne pourraient pas répondre).
La marque Monastic pour l’Artisanat monastique
C’est donc en fait plus de 2500 produits monastiques que vous pourrez trouver sur notre site. Produits directement élaborés par les moines et les moniales ou produits élaborés selon un cahier des charges précis et exigeant sous le contrôle et la vigilance des communautés. Car la Marque MONASTIC engage les communautés qui en ont obtenu l’attribution pour 3 ans renouvelables. Cet engagement se réfère entre autres critères à une conception originelle et exclusive, des achats responsables avec des liens étroits avec les fournisseurs, la maîtrise de la commercialisation et de la diffusion, un engagement en développement durable et écologie intégrale.
Les objets religieux de l’artisanat monastique
En parcourant le menu de la Boutique de Théophile, vous allez trouver des objets religieux bien sur, croix, icônes, chapelets, bougies, encens, bancs de prière, mais aussi Bibles et livres ou livrets de spiritualité et de prière, sans oublier de nombreux CD de chants religieux, grégoriens ou polyphoniques, qui vous transporteront au cœur (et au chœur) de la prière des moines et moniales. Un choix impressionnant de DVD vous permettra de voir de l’intérieur le quotidien de ces communautés monastiques. Vous risquez aussi d’être embarrassés par le choix de cartes enluminées, pour Noël, la nouvelle année, les anniversaires ou tout autre circonstance. N’oublions pas les célèbres santons de l’Abbaye de Jouarre pour les crèches et aussi toutes statues de Saint. Cierges décorés pour toutes occasions, écharpes de baptême ou de confirmation, Pain d’autel, hosties décorées , il y en a pour toutes circonstances.
Le fromage et les moines
Mais parler de produits monastiques c’est souvent évoquer d’abord les fromages, affinés dans toutes les régions de France, Le Tamié en Savoie, le Timanoix de Timadeuc en Bretagne, le Brebis de Belloc au pays Basque, le Trappe d’Echourgnac à la liqueur de noix ou le pavé de Donezan, la Tomme de l’Abbaye au Pesquié ou son Saint Paterne au lait cru et bio, sans oublier bien sur le magnifique Citeaux qui accompagne si bien les dégustations œnologiques.
Le vin et l’artisanat monastique
Quand aux vins, puisqu’il en est question on ne saurait tous les citer, les vins bio IGP rosés, rouges ou blancs des moniales orthodoxes de Solan, les cuvées prestigieuses de l’abbaye de Lérins, celles de la Chartreuse de Mougères sans oublier les vins apéritifs de l’abbaye de Notre Dame des Neiges ou tout simplement leur vin de Table en cubi de 5 litres. Du vin nous passons tout naturellement aux liqueurs, avec bien sur la célèbre liqueur de Chartreuse, verte ou jaune.
La bière des monastères
Si les fromages monastiques et les vins d’Abbaye ont fait la réputation des produits élaborés par les moines et les moniales depuis des siècles, que dire des fameuses bières, que ce soient les incontournables bières trappistes en Belgique, Chimay, Westmalle, Rochefort, Orval, Achel, aux Pays-Bas, Koningshoeven et même à l’abbaye Trappiste de Spencer aux Etats-Unis, toutes authentifiées par le célèbre logo « Authentic Trappist Product » et récemment la bière de l’Abbaye de Saint Wandrille en Normandie qui propose 3 formules, bière Ambrée, bière Blanche ou bière Noire.
Et encore plein de bonnes choses issues de l’artisanat monastique
Complétons ce rapide tour d’horizon des saveurs monastiques en vous proposant les charcuteries de l’Abbaye de Briquebec, les biscuits et les confitures de nombreuses communautés, les chocolats fins et gourmands. Enfin nous ne pouvons pas conclure sans évoquer des produits incontournables souvent à base de plantes comme l’Alexion de l’abbaye d’Aiguebelle ou l’Eau d’Emeraude élaborée par les Bénédictines de Bouzy la Forêt selon une formule multi-centenaire. Pour compléter ces produits de bien-être, et là encore moines et moniales de tous ordres ont une longue tradition depuis la pharmacopée du Moyen-Age élaborée à partir de leurs jardins de plantes médicinales on évoquera entre autre les baumes, baume Apaisant ou du Pèlerin de Ganagobie, Baume à la propolis d’En Calcat, Baume St Joseph de Puimisson.
Carmel de Fourvière
Carmel de Lourdes
Le Carmel à Lourdes
Notre monastère a été fondé le 16 juillet 1876. Nous formons une famille d’une vingtaine de sœurs, de tous les âges. Dans l'amitié du Christ, à la suite de Sainte Thérèse de Jésus, nous voulons boire l'eau vive promise par le Seigneur et intercéder par toute notre vie pour l'Eglise, en particulier ses ministres ordonnés, pour le salut des âmes et la joie du Père. "Le Carmel est tout marial"… Cet adage médiéval se vérifie tout spécialement à Lourdes. Notre histoire nous invite à prolonger le cœur à cœur entre la Vierge Marie et sainte Bernadette. Notre emplacement auprès du Sanctuaire contribue à ouvrir nos cœurs aux dimensions de l’Eglise universelle. Selon le désir de notre Mère Sainte Thérèse, les sœurs carmélites s'aident pour vivre du travail de leurs mains, artisanat monastique qui favorise aussi la vie de prière. Rompant avec l'usage des rentes ou de la mendicité, Sainte Thérèse opta pour une pauvreté concrètement définie : non seulement un mode de vie simple et sobre mais aussi le partage de la condition commune du travail avec ses aléas et ses nécessaires adaptations aux circonstances.
L’artisanat monastique au Carmel
L’artisanat monastique que nous proposons est entièrement réalisé à l’intérieur de notre monastère de carmélites, au fil de journées où nous « tressons » contemplation, prière, travail, solitude et vie fraternelle. Il y a une cinquantaine d’années, suite à l’arrivée de nombreuses jeunes vocations, une sœur de notre Carmel est allée dans un autre monastère pour y apprendre à faire des biscuits et des chocolats pour la vente. Cela a démarré petit : en utilisant le batteur et le four de la cuisine pour les biscuits - entre les cuissons des repas ! - avec une casserole et une petite cuiller pour les chocolats. Les chocolats étaient vendus par sachet de sept, et les biscuits (des « étincelles » aux raisins secs) par kilos à l’hôpital de Lourdes. Puis une sœur tourière a pris l’habitude de charger son vélo de caisses pleines de biscuits et elle vendait en ville les différents produits de notre artisanat monastique, bien connue dans Lourdes comme la « sœur gâteaux ». Petit à petit l’activité s’est développée (étincelles, amandines, pains de gênes, gâteaux basque, cakes, pains au miel etc…) et, au fur et à mesure des ventes, des investissements ont pu se faire : d’abord un four à deux étages, puis l’installation de nouvelles pièces avec un four à six plaques… puis l’installation actuelle. Quand les ponts ont été édifiés sur le Gave, les pèlerins sont venus du Sanctuaire au Carmel si bien que la « sœur gâteau » n’avait plus à circuler !…
Biscuits et chocolat au Carmel de Lourdes
Parmi nos offres d’artisanat monastique, notre spécialité, ce sont les Amandines, un biscuit aux amandes dont semble-t-il on ne se lasse pas. D'autre part, nous souvenant que notre Mère Sainte Thérèse (de Jésus, d’Avila) aimait l’eau de fleur d’oranger qui lui faisait grand bien et dont le parfum soulageait son cœur (cf. ses lettres), nous avons mis au point une recette de Sablés à l’eau de fleur d’oranger, biscuits du Carmel de Lourdes appréciés dans plusieurs pays, du pourtour méditerranéen notamment... Côté chocolats, nous avons choisi de sélectionner des bons crus et d’offrir ainsi du chocolat artisanal de qualité auquel nous associons des « messages » d’amour et de paix puisque les nourritures matérielles ne suffisent pas !
Autres artisanat monastique : Bougies et linge d’autel
Comme la Communauté rassemble des talents divers, les moniales étant toutes arrivées d’horizons différents, d’autres artisanats ont été développés. Il faut citer la broderie, notamment pour la réalisation de linge d’autel. Une spécialité de Lourdes : les mouchoirs avec une initiale brodée. Les pèlerins italiens (notamment) leur font toucher le rocher de la Grotte de Massabielle avant de les offrir en cadeau. Plus récemment, la présence d’une sœur carmélite artiste maîtrisant cette technique nous a conduites à proposer des bougies décorées à la main, artisanat monastique que nous espérons pouvoir développer.
Pèlerins de Lourdes au Carmel
Outre la question de l’équilibre économique, notre production monastique a permis de nouer de belles relations avec des pèlerins venant occasionnellement ou chaque année prier dans notre chapelle, déposer des intentions de prière, et prendre au passage quelques biscuits et chocolats ou autres articles de notre artisanat monastique. Il faut dire que notre chapelle offre un espace de prière très silencieux et paisible à proximité de la Grotte des apparitions de la Vierge Marie à Sainte Bernadette, qui se trouvait même à l'emplacement actuel de notre jardin le jour de la dernière apparition, le 16 juillet 1876, en la fête de Notre Dame du Mont Carmel...
Quand les pèlerinages sont difficiles à envisager, la Boutique de Théophile, dédiée à la vente en ligne de produits d’artisanat monastique, permet au Carmel de Lourdes d’aller rejoindre les pèlerins et autres amis des monastères là où ils sont et cela, bien sûr, avec une profonde reconnaissance envers ceux qui, grâce à leurs achats, offrent un soutien précieux à notre vie monastique carmélitaine.
Carmel de Montmartre
Origine du Carmel de Montmartre
S’inscrivant dans la longue histoire chrétienne de Montmartre (le Mont des Martyrs), dans ce quartier de Paris aux réalités si diverses, si contrastées, notre monastère a été fondé en 1928 avec des moniales de Paray-le-Monial par Mère Marie de Jésus (Alessandra di Rudini), selon le souhait de l’archevêque de Paris, le Cardinal Amette : « Je ne considérerai l’œuvre de la Basilique du Sacré-Cœur comme achevée que le jour où le sanctuaire national aura près de lui un foyer de prière, un monastère contemplatif. »
Le Carmel de Montmartre aujourd'hui
Notre monastère abrite une communauté monastique de 18 sœurs carmélites. Notre artisanat monastique vient soutenir notre vie consacrée à Dieu, faite à la fois d’oraison silencieuse et de joyeuse fraternité, selon la spiritualité de Sainte Thérèse d’Avila, en suivant la Règle de l’Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, rédigée par saint Albert de Jérusalem au début du XIIIème siècle pour les premiers ermites vivant « près de la source d’Elie ». Notre travail, effectué dès le noviciat dans le recueillement du cloître et l’entraide fraternelle, est aussi louange au Créateur et expression concrète du don de nous-mêmes et de nos prières d’intercession pour les intentions qui nous sont confiées. Tout cela constitue notre apostolat, au service de la charité et de l’Evangile.
L'artisanat Monastique des Soeurs du Carmel
Les produits de notre artisanat monastique sont destinés à encourager la vie spirituelle de chacun.
Artisanat monastique et signe religieux
Le bracelet dizainier peut être porté partout, signe religieux discret de la présence de Notre-Dame tout au long des jours ; les images sur bois s’inspirent de la tradition monastique de l’écriture des icônes ; les crèches en argile invitent à vivre une liturgie familiale de Noël autour de la grotte de Bethléem.
Tout en venant découvrir notre artisanat monastique, les prêtres, laïcs, pèlerins, retraitantes apprécient de prier avec nous à la chapelle et de participer aux messes et aux offices liturgiques des laudes ou des vêpres.
A travers notre vie contemplative, en communion avec toutes les communautés monastiques, nous voulons dire avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus : « Dans le cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’Amour ».
Carmel de Nevers
8 sœurs... Avec chacune son origine, son milieu, son tempérament, sa sensibilité, sa formation, ses petits défauts et ses très grandes qualités ! Notre Carmel fut fondé en 1619 par la 2° génération de Carmélites françaises. Les sœurs durent le quitter à la Révolution. Reconstitué au début du 19° siècle, il a dû quitter en 1966, le centre ville. Il est actuellement sur la hauteur, dans la rue des Montapins. Parmi nous, plusieurs sœurs ont choisi Nevers à cause de Sainte Bernadette. Notre communauté est maintenant composée pour la moitié, de sœurs venant de carmels fermés. Cette ‘pluriculture’ nous permet de vivre au diapason de tant de frères et sœurs en humanité. Notre vie quotidienne équilibre, dans le silence et la communion fraternelle : PRIERE et TRAVAIL … PRIERE dans le silence de l’oraison matin et soir, la célébration communautaire de la liturgie des heures, l’Eucharistie quotidienne et le recueillement tout au long de la journée.. TRAVAIL de la maison, de la cuisine à la lessive... et travail monastique artisanal : • cartes, signets... • icônes « écrites à la main » selon la tradition orientale • réalisation et restauration d’Enfants-Jésus en cire, A travers tout cela, nous vivons le Carmel selon l’esprit de Thérèse d’Avila avec l’Oraison pour centre et l’Apostolat spirituel pour horizon, creusant chaque jour la Parole de Dieu, vivant le partage fraternel en communauté, le service humble des sœurs et la prière « incarnée » pour tous les besoins de l’Eglise et de notre monde toujours « en feu », aujourd’hui comme au temps de Teresa, dans la confiance et l’action de grâce pour tous les dons du Seigneur et sa miséricorde pour chacun au long des jours.
Carmel de Notre-Dame du Mont Carmel
Le Monastère Notre Dame du Mont Carmel
Au sommet de la montagne sainte du Carmel, près de la source d’Élie, s’élève notre Monastère Notre Dame du Mont Carmel. Dix-neuf ans se sont écoulés après que l’Esprit Saint a mis dans le cœur de sœur Marie du Sacré-Cœur, carmélite déchaussée du monastère d’Avignon (France), le désir de fonder un monastère au Mont Carmel dont son effective réalisation est parvenue le 1 janvier 1892.
Actuellement, notre communauté est formée de 18 sœurs, de onze nationalités. Pour nous, notre présence au sommet du Mont Carmel signifie entrer en communion avec tous ceux qui, au cours des siècles, ont fait de cette montagne un lieu de rencontre avec Dieu. C’est également prier avec le prophète Élie pour le triomphe de la vraie foi et attendre l’irruption de la pluie divine sur la terre d’Israël. Nous habitons le berceau de l’Ordre carmélitain en compagnie de Marie, Reine et Beauté du Carmel, et comme elle, nous voulons ouvrir notre cœur à la Parole de Dieu de sorte que nous puissions vivre l’idéal de toute Carmélite au monde entier, qui souhaite « vivre dans la dépendance de Jésus-Christ, méditant jour et nuit la loi du Seigneur et veillant dans la prière ». C’est pourquoi la Règle de Saint Albert de Jérusalem est écrite sur les murs de la clôture de notre monastère.
Artisanat monastique au Mont Carmel
Prière, travail et silence rythment notre vie quotidienne, et pendant ce temps de travail nous concevons différents produits artisanaux destinés à encourager et renforcer la vie spirituelle tels que des chapelets et le scapulaire brun portant l’image de Notre Dame du Mont Carmel et du Sacré-Cœur de Jésus. Notre travail est fait avec dévouement sous le regard de la Mère de Dieu.
Carmel de Verdun
Le carmel de Verdun : une communauté monastique
Au Carmel nous n'avons pas de fondateur, c'est sur la demande d’ermites implanté en Terre Sainte, au Mont Carmel, que la Règle de l’Ordre fut rédigée au début du XIIIème siècle. Ces ermites vivaient autour d’un Oratoire dédié à la Vierge Marie et près de la source du Prophète Élie, en se rattachant aux traditions de ce lieu qui y avaient maintenues vivant son Charisme contemplatif et missionnaire. Au XVIème siècle en Espagne, dans l’élan de réforme de toute l’Église, Ste Thérèse d’Avila, redonna vigueur au Carmel, en revenant à l’Esprit de la Règle relue dans le contexte de son temps et en insufflant à ses sœurs de nouvelles intentions apostoliques.
Fondation et refondation du Carmel à Verdun
En 1923, un essaim du Carmel de Nancy, réfugié depuis 1904 en Belgique, revient en France à Verdun, en terre de Lorraine. En s’installant en ce lieu, les sœurs prenaient le relais du 1er Carmel fermé en 1790, dans les suites de la Révolution française, Monastère fondé en 1633 par la communauté de Metz. Par ailleurs elles devenaient présence de communion en ce haut lieu de la «Grande Guerre ». Seule communauté monastique du diocèse, nous sommes d’autant plus attentives et heureuses de pouvoir y poursuivre notre mission de louange et d’intercession. Notre style de vie est marqué par un équilibre entre une vie de solitude, en vue de l’amitié avec Dieu et une vie fraternelle, pour nous épauler sur le chemin et être témoins de cet Amour qui nous habite.
L'artisanat monastique au Carmel de Verdun
En 1948, les circonstances d’après-guerre ont conduit notre communauté, à choisir un artisanat monastique enraciné dans la tradition locale par la confection d’articles de literie. Depuis peu, nous avons recentré notre production uniquement sur les couettes, à cause d'une abondance de demandes.
La liturgie au Carmel de Verdun
Pour la Liturgie notre monastère est ouvert tous les jours pour les Laudes à 7 h 15, la messe à 8 h et les Vêpres à 17 h. La chapelle, lieu de recueillement, reste ouverte durant la journée à ceux qui souhaitent venir y prier.
Chanoinesses d'Azille
Une Communauté, une Famille…
Dans leur Monastère, situé dans le village d’Azille, dans le diocèse de Carcassonne (Aude), les Chanoinesses Régulières de la Mère de Dieu mènent la vie canoniale, selon la Règle de Saint Augustin : elles vivent à la fois la communion fraternelle, la vie contemplative et le service missionnaire, dans la simplicité, la joie et la charité. La communauté est reconnue de droit pontifical depuis l’an 2000 et compte actuellement 18 membres.
« Un seul cœur, une seule âme, orientés vers Dieu »
Les premiers mots de la Règle de Saint Augustin invitent les membres de la communauté, d’une part à vivre dans l’unité, à l’image de la Trinité, modèle de toute famille ; et d’autre part, à se livrer à la recherche de Dieu, par l’étude, mais surtout dans la prière commune autour de l’autel ou la prière silencieuse. En effet, une chanoinesse se donne d’abord à la liturgie, au centre de laquelle se trouve la messe ; elle fait vivre, chanter son église par la louange. Et c’est de là que jaillira son apostolat.
… Au service de l’Eglise :
La communauté se tient en effet disponible aux œuvres apostoliques que lui demande l’Eglise. Les sœurs peuvent donc être envoyées en mission auprès des jeunes, des enfants, des familles, des personnes âgées, à travers des camps, des pèlerinages, des catéchismes, des sessions familiales, etc. Le monastère est également un lieu d’accueil pour tous ceux qui veulent venir s’y ressourcer.
C’est à l’exemple et avec l’aide de la Vierge Marie, que les Chanoinesses cherchent à rendre visible "le visage maternel de l’Eglise1".
Un artisanat monastique en développement
Les chanoinesses développent la vente de produits de qualité qu’elles confectionnent ou conditionnent, dans le respect des garanties naturelles et authentiques :
- des Sirops de romarin et de thym, dont les plantes sont récoltées dans les Corbières, non loin du monastère. A consommer en boisson fraîche ou chaude, le sirop de romarin et le sirop de thym ont, en plus de leur saveur fine et délicate, des vertus nombreuses pour l’organisme (fatigue, propriétés antiseptiques…). Les Sœurs les fabriquent elles-mêmes dans un laboratoire agréé.
- du Miel que nous sélectionnons en raison de sa qualité, et conditionnons nous-mêmes : miel de Châtaignier de la Montagne Noire, miel de Fleurs « Premium », miel des Pyrénées… et d’autres parfums à découvrir peu à peu.
- du vin rosé, une cuvée sélectionnée, embouteillée et étiquetée par la communauté. Notre Parcelle de Joie est un rosé d’apéritif et un solide vin de repas !
- Nous avons aussi réalisé un CD permettant de découvrir − en musique ! le grand saint Augustin et ses écrits précieux pour notre temps.
- La couture est aussi un domaine important de notre artisanat, avec la confection de soutanes et autres articles, principalement pour le compte de l’Abbaye de Lagrasse, où vivent les Chanoines de la Mère de Dieu, avec lesquels nous formons une famille religieuse.
Clarisses de Cormontreuil
Origines du monastère de Cormontreuil
Notre monastère a été fondé à Reims, il y a huit cents ans, du vivant même de sainte Claire d’Assise et nous venons justement de vivre toute une joyeuse année jubilaire pour célébrer cet événement qui nous fait remonter aux origines de notre Ordre et à celui des franciscains. Initialement situé non loin de la cathédrale rendue célèbre par le sacre des rois de France, le monastère fut intimement lié à l’histoire de la ville jusqu’à la Révolution française qui en expulsa les sœurs, mais ce ne fut pas le dernier mot : refondée en 1933, la communauté se transporta à Cormontreuil, commune limitrophe de Reims.
Notre communauté de Cormontreuil aujourd’hui
Nous sommes 29 sœurs clarisses âgées de 35 à 95 ans qui désirons, dans le sillage de sainte Claire et saint François, vivre une vie fraternelle tout en simplicité, dans la contemplation, l’émerveillement et la louange de Celui qui nous donne tout Bien. C’est le monde entier que nous portons dans une prière qui se déploie à la chapelle, selon les heures de la journée, en offices liturgiques, oraisons personnelles et Eucharistie, sommet de notre vie chrétienne. Nous vivons du travail de nos mains dans le silence et le recueillement. C’est dire l’importance que revêt pour nous l’artisanat monastique puisque ce travail nous permet de prolonger notre prière dans un climat qui lui est propice.
Notre artisanat monastique
Nos activités manuelles d'artisanat monastique sont multiples : tout d’abord la cuisson des hosties , nourriture spirituelle des chrétiens qui nous met en communion avec beaucoup de communautés d’églises du diocèse et de France. Vient ensuite l’hôtellerie dans laquelle nous accueillons des personnes pour un temps de retraite personnelle ou en groupe qui sont souvent très demandeuses des produits de notre artisanat monastique : cartes, vêtements liturgiques, bougies décorées, chapelets, petits sujets en argile. Ce sont justement ces derniers que nous vous présentons ici.
Atelier-argile : les débuts d’une aventure
Elle commence dans le noviciat de notre monastère. Pour illustrer un aspect de notre spiritualité, une novice , en veine de créativité, s’est mise à pétrir un peu d’argile dans l’intention d’en faire surgir un « st François » aux prises avec le fameux loup de Gubbio, loup féroce que le Poverello apprivoisa, symbole de ce loup intérieur que nous portons tous et dont il s’agit de se faire un ami pour que s’épanouisse le Royaume de Dieu là où nous sommes. Donc, portée par son inspiration, notre jeune sœur novice fit éclore entre ses doigt un duo « François et le loup » qui fit l’admiration de toutes les sœurs de la communauté. Vous devinez la suite de l’histoire : devant ces débuts encourageants, une ébauche d’atelier-argile vit le jour et le talent de notre sœur put donner sa mesure grâce à un apprentissage assidu et aux leçons de professionnels.
Ce pourrait être une parabole de ce qui advient dans la vie religieuse : c’est tout notre être qui, se donnant au Seigneur dans la pauvreté, la chasteté et l’obéissance , se trouve comme fécondé par la bonté de notre Créateur et nous ouvre des chemins imprévus qui aboutissent à...l’artisanat monastique . Ainsi, la réponse à l’appel d’une vocation monastique fait jaillir des étincelles de vie et de créativité.
Une première étape pour notre artisanat monastique en ligne
Nous commençons modestement avec quelques modèles choisis parmi les créations de notre monastère et notamment les croix franciscaines dont l’origine remonte aussi à st François. Le petit Pauvre d’Assise affectionnait beaucoup la lettre TAU de l’alphabet grec ( T ), à cause de sa ressemblance avec la Croix par laquelle Jésus a voulu nous sauver. Le TAU est ainsi devenu un symbole pour la famille franciscaine et bien au-delà.
« Pace et Bene » comme le disait st François (Paix et Bien)
Monastère Sainte Marie-Madeleine
Le Monastère Sainte Marie-Madeleine et son environnement
Notre artisanat monastique vous conduira jusqu’à sa source dans une communauté de moniales dominicaines, située sur les hauteurs de Saint-Maximin, à 400m d’altitude.
Les bâtiments d’architecture traditionnelle, inspirée de l’architecture cistercienne de la région, s’inscrivent dans une nature typiquement provençale : vignes, chênes verts, pins, amandiers, oliviers et figuiers. Le silence, le calme et à la paix offrent à la vingtaine de sœurs que nous sommes un cadre idéal pour vivre notre vie monastique alliant vie commune, vie liturgique et vie de prière personnelle, vie d’étude et vie de travail.
Entre 25 et 93 ans, toutes les générations sont représentées et de nombreuses régions de France aussi !
Origine du Monastère Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin
Notre communauté a été fondée en 1872, en bénéficiant de l'aide du Bx Hyacinthe-Marie Cormier, sur cette terre magdaléenne et dominicaine.
Magdaléenne, par la présence des reliques de sainte Marie-Madeleine qu’abrite la crypte de la Basilique, située, elle, au cœur de la ville. Notre vie de moniales dominicaines est toute imprégnée de l’amour de sainte Marie-Madeleine. Veillant sur nous et nous encourageant à l’imiter, sa présence est très vivante dans la communauté, comme elle l’est d’ailleurs autour de nous. Les Saint-Maximinois lui demeurent très attachés. Et de nombreux pèlerins et touristes entrent dans la basilique et montent jusqu’au monastère.
Dominicaine, parce que les frères s’y trouvaient depuis le XIIIe siècle, appelés par Charles II d’Anjou lorsque les fouilles conduites par ses soins à Saint-Maximin mirent à jour le tombeau de sainte Marie-Madeleine, l’Apôtre des Apôtres.
Le Monastère Sainte Marie-Madeleine, Dieu est Miséricorde
L’ordre dominicain est une grande famille qui comprend des frères, des moniales, des sœurs apostoliques et des laïcs. Son charisme n’est autre que l’annonce de la Parole pour le salut des âmes ! Notre vocation, au cœur de l’Ordre, est de porter, dans le silence et la prière, la Parole de Dieu que frères, sœurs et laïcs annoncent au monde. Nos monastères se doivent aussi d’être pour eux et pour toute personne en quête de Dieu des lieux de ressourcement.
Sainte Marie-Madeleine est vraiment une figure de miséricorde et saint Dominique est connu pour avoir su accueillir dans son cœur, sanctuaire de sa compassion, tous les hommes. Il invoquait Dieu jour et nuit en le nommant : « Mon Dieu, ma Miséricorde » !
Aussi, avons-nous à cœur, que notre monastère soit un lieu de Miséricorde.
L’artisanat monastique au Monastère Sainte Marie-Madeleine
C’est dans ce climat géographique, historique et spirituel qu’est réalisé notre artisanat.
A la boutique du monastère vous pouvez trouver : nos confitures, dont certains parfums vous sont proposés ici, mais aussi nos tisanes (dont les plantes sont cultivées sur nos terres), nos chapelets, nos icônes, nos enluminures, nos chasubles et étoles brodées, nos santons, nos émaux, nos sachets de lavande, notre linge de maison…
Nous nous efforçons d’allier qualité et beauté !
Nous désirons vraiment que notre artisanat témoigne de l’Invisible et dise quelque chose de la Beauté et de la Bonté du Créateur !
Moniales Dominicaines de Prouilhe
La communauté compte une quinzaine de sœurs originaires de plusieurs continents qui, depuis 2003, relève le défi de l’internationalisation. À travers la liturgie, la lectio et l’oraison, la prière du Rosaire faisant siennes les intentions de l’Église et du monde. elle perpétue le cri de Dominique qui portait tous les hommes dans le sanctuaire intime de sa compassion : "Seigneur, ma Miséricorde, que vont devenir les pécheurs ?". En ce lieu où la grâce de fondation est toujours à l’œuvre (c'est ici que St Dominique a jeté les bases de son Ordre en 1206), les rencontres de la communauté avec tous les membres de la Famille dominicaine permettent le partage d’expériences qui nourrissent, enrichissent et font croître la Mission de l’Ordre.