Origine du Carmel de Montmartre
S’inscrivant dans la longue histoire chrétienne de Montmartre (le Mont des Martyrs), dans ce quartier de Paris aux réalités si diverses, si contrastées, notre monastère a été fondé en 1928 avec des moniales de Paray-le-Monial par Mère Marie de Jésus (Alessandra di Rudini), selon le souhait de l’archevêque de Paris, le Cardinal Amette : « Je ne considérerai l’œuvre de la Basilique du Sacré-Cœur comme achevée que le jour où le sanctuaire national aura près de lui un foyer de prière, un monastère contemplatif. »
Le Carmel de Montmartre aujourd'hui
Notre monastère abrite une communauté monastique de 18 sœurs carmélites. Notre artisanat monastique vient soutenir notre vie consacrée à Dieu, faite à la fois d’oraison silencieuse et de joyeuse fraternité, selon la spiritualité de Sainte Thérèse d’Avila, en suivant la Règle de l’Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, rédigée par saint Albert de Jérusalem au début du XIIIème siècle pour les premiers ermites vivant « près de la source d’Elie ». Notre travail, effectué dès le noviciat dans le recueillement du cloître et l’entraide fraternelle, est aussi louange au Créateur et expression concrète du don de nous-mêmes et de nos prières d’intercession pour les intentions qui nous sont confiées. Tout cela constitue notre apostolat, au service de la charité et de l’Evangile.
L'artisanat Monastique des Soeurs du Carmel
Les produits de notre artisanat monastique sont destinés à encourager la vie spirituelle de chacun.
Artisanat monastique et signe religieux
Le bracelet dizainier peut être porté partout, signe religieux discret de la présence de Notre-Dame tout au long des jours ; les images sur bois s’inspirent de la tradition monastique de l’écriture des icônes ; les crèches en argile invitent à vivre une liturgie familiale de Noël autour de la grotte de Bethléem.
Tout en venant découvrir notre artisanat monastique, les prêtres, laïcs, pèlerins, retraitantes apprécient de prier avec nous à la chapelle et de participer aux messes et aux offices liturgiques des laudes ou des vêpres.
A travers notre vie contemplative, en communion avec toutes les communautés monastiques, nous voulons dire avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus : « Dans le cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’Amour ».
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